Valérie Bègue demande 100 000 euros au magazine "Choc"
Valérie Bègue, miss France 2008, via son
avocat, a assigné en référé d'heure en heure le magazine Choc qui a
publié des photos d'elle en monokini sur la plage. Elle demande le
retrait du bimensuel de la vente et 100.000 euros pour atteinte à la
vie privée et ua droit à l'image.
La décision devrait être rendue lundi.
Selon
son avocat, cet acharnement s'explique par le fait que la SCPE (Société
de Conception de Presse et d'Edition, qui édite Choc et Entrevue) n'a
pas accepté la condamnation d'Entrevue fin janvier.
Le reportage, dit-il, se présente comme une suite logique de ce qui est paru dans Entrevue. "Choc
parle du second épisode des aventures coquines de Miss France. Pourquoi
cette sévérité, cette méchanceté ? Est-ce à dire qu'il y aura un
troisième et un quatrième épisode ?"
L'avocat parle d'un
préjudice considérable, Choc revendiquant un million de lecteurs et les
clichés pouvant (ou ayant pu) être consultés sur le net.
"On ne
publie pas impunément des photos de quiconque sur une plage",
plaide-t-il , rappelant que chacun a droit au respect de son image,
c'est un droit absolu.
"En face de nous, nous avons des gens
pervers, surs de leurs argumentaires, et qui savent ce qu'ils font"
ajoute-t-il. Selon cet avocat, ce qui est recherché, ce n'est pas le
droit à l'information. Quant on salit les gens, on les discrédite, ce
n'est pas du droit à l'info mais de l'agression.
Maître Akhoun,
cet avocat, a eu Valérie Bègue jeudi au téléphone. Elle est fatiguée et
ne souhaite plus s'exprimer sur les photos publiées à son insu. "Cet acharnement médiatique doit cesser. Avant tout, elle souhaite assumer son titre en toute sérénité".
Une
avocate du magazine Choc est arrivée à la Réunion, pour plaider devant
la chambre civile du tribunal de grande instance et demander à ce que
Valérie Bègue soit déboutée de toutes "ses demandes démesurées". Selon
elle, les photos sont très esthétiques et ne dévalorisent pas Valérie
Bègue. Interrogée par le quotidien local, elle estime que miss France
n'est ni vicitme d'une atteinte à la vie privée ni victime de son droit
à l'image. Car le reportage de Choc n'a d'autre objectif, dit-elle, que
de démontrer que Valérie Bègue n'a pas respecté les engagements pris
pour être élue miss France. A savoir ne pas faire de photos dénudées.
Elle ajoute qu'il était nécessaire d'illustrer l'enquête...et qu'il
s'agissait d'un but légitime d'information.
(Source: Leblogtvnews)